histoire de l'automobile

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Aujourd’hui, les modèles issus de l’industrie automobile allemande sont les plus vendus au niveau mondial et ils remportent un vif succès aux yeux des automobilistes. Avant d’atteindre ce point culminant du marché automobile international, les constructeurs allemands ont vécu une histoire faite de hauts et de bas. Ayant participé plus que tout autre pays au développement des premières voitures, les ingénieurs allemands ont ensuite rencontré de nombreux obstacles qu’ils ont dû surmonter.

L’invention de la voiture L’histoire de l’industrie automobile allemande a commencé avec les débuts de l’histoire de l’automobile. En effet, le premier objet officiellement nommé “voiture” a été la Benz Patent Motor Car, une calèche motorisée à trois roues. Celle-ci fut achevée en 1885 par Benz & Cie, la société qui deviendra, quelques années plus tard, Mercedes-Benz. Environ 25 exemplaires de cette nouvelle création furent vendus entre 1886 et 1893, tous avec des moteurs mono-cylindre développant pas moins de 0,6 chevaux.

Dans les années qui suivirent la sortie de cette invention, l’idée d’une « calèche sans cheval » devint de plus en plus populaire. Cette évolution des esprits s’amorça notamment grâce au voyage de Bertha Benz, la femme du créateur de la Patent Motor Car, qui parcourut 45 km de Manheim à Pforzheim avec un tel engin, montrant ainsi l’utilité des automobiles.

En 1887, soit deux ans après la création de la première voiture, Gottlieb Daimler, un ingénieur et pionnier dans le domaine de la combustion interne, développa sa propre voiture. Avec l’émergence d’une rivalité entre ces marques automobiles, Berlin accueilli le premier salon de l’automobile nommé l’IAA, un événement qui depuis se déroule tous les ans jusqu’à aujourd’hui.

La naissance de noms connus aujourd’hui

Pendant une vingtaine d’années, l’industrie automobile allemande stagna avec la vente de véhicules simples en petits nombres. Cependant à la sortie de la Première Guerre mondiale, il y eu une explosion des demandes pour ces nouveaux véhicules. De plus, les entreprises dédiées à la construction d’avions pendant la guerre sont devenues, dans les années 1920, des marques automobiles utilisant leurs connaissances en motorisation.

Tout d’abord, Bayerische Flugzeug-Werke devient, en 1922, Bayerische Motorenwerke, ou, avec le nom qu’on lui connait aujourd’hui, BMW. Durant ses premières années, cette marque était spécialisée dans la production de motocyclettes. En effet, de par les accords du traité de Versailles, reconnaissant la défaite de l’Allemagne dans la guerre de 1914-1918, il fut interdit, aux allemands, de construire des avions et même des moteurs.

Quatre ans plus tard, en 1926, les deux anciens rivaux, qui l’étaient depuis le début de l’industrie automobile allemande, ont fusionné. Issue du regroupement entre Benz & Cie et Daimler Motorengesellschaft, naquit Daimler-Benz AG. Cette nouvelle superpuissance deviendra, plus tard, un des plus grands groupes de production de véhicules au monde, contrôlant aujourd’hui Mercedes, Smart, Mitsubishi et bien d’autres.

La dernière des trois grandes marques allemandes est Audi. Son histoire est bien plus complexe que celles de ses deux rivaux. Bien que ce nom soit associé à la production de voitures dès 1910, il fallut attendre les années 1960 avant de connaitre la marque telle qu’elle existe aujourd’hui. En 1932, Audi fut intégrée dans le groupe Auto Union avec trois autres marques automobiles, Horch, DKW, et Wanderer. Ce n’est qu’avec l’achat d’Auto Union par Volkswagen, en 1965, que le nom Audi connu une renaissance.

L’industrie automobile allemande et le parti nazi

Avec l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, suite aux élections de 1933, l’économie et l’industrie allemandes furent placées sous le contrôle des nazis. Le but d’Hitler, à travers l’industrie automobile de son pays, fut d’affirmer la domination de l’Allemagne dans le domaine industriel. Cet objectif fut rempli de différentes manières.

Dans un premier temps, Hitler lança une nouvelle marque en 1937, Volkswagen, qui peut se traduire par “la voiture du peuple”. Le but de cette nouvelle marque était de donner accès à la voiture individuelle pour toute la population, et pas seulement à la classe supérieure et fortunée. En montrant au reste du monde que l’accès du peuple à la voiture motorisée était possible, Hitler pensait améliorer l’image internationale de son pays.

Dans un second temps, la compétition automobile, lors des Grands Prix, permit aux marques allemandes de se montrer supérieures aux marques françaises, anglaises et italiennes. En effet, la coopération entre Daimler-Benz et Auto Union pour créer l’équipe des flèches d’argent leur a permis de dominer le championnat tout au long des années 1930. Le gouvernement allemand a financé ce projet avec un demi-million de Reichsmark par an.

Lorsque la guerre débuta en 1939, la production au sein des usines automobile fut convertie dans la production de matériaux de guerre comme des avions, des camions utilitaires et des moteurs. Au cours de la guerre, Hitler utilisa la main d’œuvre de ses prisonniers de guerre pour la production en usine dans des conditions déplorables. C’est pendant le conflit que Ferdinand Porsche, le fondateur de la marque connue pour ses voitures de sport, se rapprocha d’Adolf Hitler et du parti nazi avec ses inventions ingénieuses de chars d’assaut.

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